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Quand le gouvernement ment… la température monte et la rue rue !

Le gouvernement nous mène en bateau depuis maintenant deux ans : son projet de retraites à points était censé se faire à coût constant « pas pour faire des économies » nous disait-il. Or le projet s’éclaircit et ce que l’Union syndicale Solidaires avec d’autres ont dénoncé depuis des mois est en train d’apparaître au grand jour.
Résultat, les appels à la mobilisation dans les secteurs se multiplient, de nouveaux syndicats rejoignent le mouvement et à la suite, les Gilets jaunes réunis à Montpellier appellent eux-elles aussi à l’action à partir du 5… La convergence des mobilisations sur les retraites, sur les revendications professionnelles autour des statuts, des emplois, des services publics, des salaires peut se faire car tout est lié. Cela s’appelle la justice sociale : c’est mettre l’argent là où il est utile au plus grand nombre, à ceux et celles qui travaillent, ont travaillé, travailleront.

Le gouvernement veut faire travailler plus et gagner moins

 Il veut l’équilibre des comptes alors qu’il organise la baisse des ressources pour les retraites.
 Il demande au Conseil d’Orientation des Retraites (le COR) d’étudier les mesures permettant l’équilibre, ce qui donne des propositions comme :
— > ne pas indexer les pensions des retraité-es
— > augmenter l’âge d’ouverture des droits à retraites de 2,5 mois à 5,4 mois par génération née entre 1959 et 1963… (tout ça dans un premier temps).
Et le COR écrit même qu’avec ces mesures « les effets globaux sur la pension cumulée sur le cycle de la vie seraient certainement négatifs… ».
Pourtant une augmentation de 0,2% des cotisations patronales sur 5 ans suffirait à trouver l’équilibre.

Ce que nous disons depuis le début se vérifie :

tous et toutes concerné-es !

Et même avec la clause du grand-père qui laisse entendre que seules les nouvelles générations entrant sur le marché du travail pourraient être concernées :
— > c’est discriminant pour les jeunes qui n’auraient pas droit à un calcul de retraite connu à l’avance et permettant la continuité du salaire, et qui verraient comptabilisées toutes les mauvaises années.
— > et pendant ce temps-là, on augmenterait la durée du travail tout au long de la vie, tout en baissant les pensions.
Beau résultat de soi-disant concertations et grands débats tenus dans la clandestinité avec un public trié sur le volet.

Nos propositions sont favorables

aux femmes, aux petites retraites, à tous et toutes

Nous exigeons le retrait du projet de retraites à points et des discussions pour l’amélioration du système actuel.
 > un âge de départ à la retraite à 60 ans maximum sans décote et des départs anticipés pour les métiers pénibles, en respectant les acquis professionnels
 > un taux de remplacement de 75% avec le Smic comme minimum
 > des mesures immédiates en faveur de l’égalité hommes femmes pour corriger les écarts de montants des retraites.

Alors rdv à toutes et tous le 5… et ensuite on continue

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