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Coronavirus en Guadeloupe : à 6 700 km de distance, le Conseil d’Etat juge que tout va bien

Un récent communiqué du Réseau syndical international de solidarité et de luttes titrait « Coronavirus : le colonialisme aussi aggrave la situation ». Nouvel exemple en France, avec la décision du Conseil d’Etat qui annule la décision du Tribunal administratif de Basse-Terre, en Guadeloupe, qui imposait à l’Agence régionale de santé et le Centre hospitalier universitaire locaux de commander en nombre suffisant des tests de dépistage du Covid-19.

Le ministre français des solidarités et de la santé et le CHU avaient contesté le jugement devant le Conseil d’Etat. Celui-ci ordonne l’annulation de l’article 2 de la décision du tribunal de Basse-Terre, qui portait sur l’obligation de commander «  les doses nécessaires au traitement de l’épidémie de Covid-19 par l’hydroxychloroquine et l’azithromycine (…) et les tests de dépistage du covid-19, le tout en nombre suffisant ». Selon le Conseil d’Etat, il n’a pas été démontré que «  le Centre hospitalier universitaire et l’Agence régionale de santé auraient porté, par une carence caractérisée, une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale. » Sans commentaire.

Sans honte, le CHU avait aussi demandé de condamner l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG) à lui verser 3 500 euros, pour les frais engagés ! Cette demande a été rejetée

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